L’Amap prend ses aises rue du Plessis

Avant, au rez-de-chaussée de la maison de Maryvonne et Jean-Charles, c’était le bazar ! Le grand, le beau !  Avec les vélos, les cartons des uns, les caisses des autres, des meubles de famille, l’établi du bricoleur… Bon, le bazar quoi !

Mais lorsque l’Amap, à l’étroit dans le local du 107 rue de la mairie, a manifesté son besoin de s’agrandir, le couple a dégagé le fourbi et ouste ! les vélos, les cartons et les meubles de famille. Parce que ça, c’était avant. Maintenant, dans les deux belles salles du rez-de-chaussée, deux tables accueillent les adhérents, d’autres tables accueillent les produits et six frigos, au garde-à-vous, se tiennent prêts pour réceptionner poulets, fromages et autres régalades.

Les débuts dans un garage…

C’est qu’au départ, lorsque l’association s’est créée fin 2009, les toutes premières livraisons avaient commencé dans un garage. La mairie s’en était émue, qui avait alors mis gracieusement à disposition les 45 m2 du « 107 ». C’était déjà mieux. Mais l’association se développant, l’opportunité de s’installer durablement dans les 80 m2 de la rue du Plessis, était vite apparue comme une aubaine.

En 2011 donc, les bénévoles bricoleurs ont investi la place. Julien, un ancien adhérent, a bricolé de grands casiers pours les différentes sortes de pain et de petits casiers pour les chèques destinés aux producteurs. Un évier a été installé dans un coin, des prises fortes ont été rajoutées et un compteur électrique installé. Sur deux pans de mur, une peinture jaune est venue signifier que les temps avaient changé.  Et depuis, en effet, tous les vendredis après-midi, c’est autre chose !

D’abord les producteurs défilent pour déposer leurs produits. Puis à 16h, les permanenciers de la préparation déboulent pour vérifier les livraisons et leur conformité avec les commandes. Suivent, à 17h, ceux qui vont assurer l’accueil et la distribution et qui resteront jusqu’au bout, quand même les personnes chargées du ménage seront parties. Et pendant ces deux bonnes heures, de 17h à 19h, les adhérents processionnent, discutent, rigolent, râlent aussi, parfois. Et font bien du raffut !

Puis, vers 20h, le calme revenu, Maryvonne et Jean-Charles, heureux d’avoir rendu service, peuvent passer un week-end bien tranquille !