Le viticulteur chinonnais Thierry Landry a reçu samedi 28 juin 2025 une petite délégation de l’Amap La Riche en bio, à laquelle il propose depuis quelques années ses cinq cuvées bio.
Voilà trente ans que le chinonnais Thierry Landry, producteur bio reconnu bien au-delà du département, a réinvesti l’exploitation familiale et spécialisé celle-ci dans la viticulture. Il a d’abord racheté les vignes de son père, puis quelques autres, il a aussi planté, et le domaine fait maintenant 7 ha. Ses choix de culture, de vinification et d’élevage dès le départ vertueux ont logiquement fait évoluer la production vers une certification « bio » acquise en 2012, après trois années de reconversion.
Trois cuvées de rouge (Domaine des Closeaux, Moulin de la Rochette et Clos Guillot), une cuvée de blanc (Chenin des Puys) et une cuvée de rosé (rosé de Saignée) passent par son chai de vinification. A cette étape où les sucres se transforment en alcool et où l’acide malique se transforme en acide lactique (fermentation malolactique), le patron surveille particulièrement la température et la densité des jus de cabernet franc (rouge et rosé) ou de chenin (blanc) qui occupent les cuves ou les œufs en polymère. Dans ces derniers, du fait de leur forme, se crée un vortex qui à lui seul remue les lies et vient nourrir le vin.
Cette étape achevée, le vin est transporté par des tuyaux qui le conduisent dans les barriques et tonneaux de la cave de conservation et d’élevage. Cette fois c’est le temps et le vin qui travaillent. Pendant un, deux, ou trois ans. Et parfois jusqu’à six ans.
Thierry Landry travaille seul sur son exploitation, et commercialise donc au plus simple. Il participe à trois salons par an : à Tours, Chinon et Sacy. Il fait appel à deux grossistes, l’un à Paris et l’autre à Angers. Et il vend aussi beaucoup sur place, depuis sa salle de dégustation. « La Riche en Bio » est la seule Amap avec laquelle il collabore.
Dans la cave de conservation et d’élevage
Un « œuf » en polymère de 11,25 hectolitres
Dans la salle de dégustation
